À Babylone, la nouvelle Lune était assimilée aux enfers. Les derniers jours, avant sa disparition, étaient dédiés aux divinités infernales, et de ce fait nul ne pouvait prier la Lune. En lune montante, il était interdit de commencer une guerre ou d'entreprendre quoi que ce soit d'important.
Pour les esquimaux, la nouvelle Lune était considérée comme un symbole de recommencement. Pour eux, les défunts pouvaient demander à la Lune l'énergie nécessaire à une nouvelle vie. La nouvelle lune correspondait au moment où elle quittait le ciel pour ramener les âmes défuntes sur terre.
En Inde, quand le dieu Lune Soma est invisible, c'est qu'il a quitté le ciel pour aller sur terre féconder les eaux et les plantes. Ainsi, à la nouvelle Lune, Soma visite le monde terrestre, entrant dans les eaux et dans les plantes. Un autre mythe veut que le Soleil ait provoqué l'évaporation des eaux et que celles-ci soient rassemblées dans la Lune ou les dieux vont boire. La Lune ainsi bue par les dieux s'épuise et décroît, puis se régénère. Autant la Lune perd elle son eau par la faute des dieux, autant le Soleil la remplit en puisant l'eau des rivières et des mers. Et toutes les créatures terrestres bénéficient de cette eau, redistribuée sous forme de rosée par les nuits de pleine Lune.
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