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La légende de Séléné

Hypérion, celui qui habite au dessus de la terre, Titan fils d’Ouranos, eut trois enfants avec son épouse la Titanide Théia : Hélios, le soleil, Éos, l’aurore et Séléné, la lune.

 

Séléné parcourait le ciel dans son superbe char d’argent tiré par deux chevaux blancs. Séléné tomba amoureuse du berger Endymion, celui qui séduit naturellement, et pour l’aimer éternellement, elle le plongea dans un rêve perpétuel en l’embrassant.

 

Endymion s’endormit à tout jamais, immortel mais inconscient et toujours aussi beau. Il reposait étendu dans une grotte de Carie et nuit après nuit, Séléné lui rendait visite et le couvrait de baisers. Mais cette passion ne lui apportait que de la peine, une peine qui s’exhalait en de nombreux soupirs. Pourtant Endymion eut cinquante filles avec son amante et un fils, Narcisse.

 

Cette légende met l’accent sur le rêve et l’attachement durable que veulent vivre les cancers.

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La légende de Mélusine

Mélusine était d’origine royale ; sa mère, la fée Présine, avait charmé et épousé Elinas, le roi d’Albany (Ecosse), après lui avoir fait promettre de ne jamais essayer de la voir pendant ses couches. Mais Elinas, oubliant malheureusement sa promesse, enfreignit l’interdit. Présine partit se réfugier avec ses trois filles, Mélusine, Mélior, et Palestine, sur l’île d’Avalon. Devenues grandes, en usant de leurs pouvoirs de fées, elles décidèrent d’enfermer leur père dans la montagne magique de Northumberland. Mais cette punition parut trop sévère à Présine et jeta un sort sur ses filles.

 

Mélior fut enfermée au « chastel de l’Esprevier en la Grant Arménie », où elle devrait prendre soin d’un épervier : elle pourra tout concéder aux preux chevaliers parvenant au château, sauf son amour.

Palestine, enfermée dans une montagne de l’Aragon, devrait garder le trésor de son père, jusqu’au jour où un chevalier de sa famille viendrait la libérer.

Mélusine, la plus coupable subit le châtiment le plus sévère. Présine prédit à Mélusine : » Tous les samedis, tu seras serpente du nombril au bas du corps. Mais si tu trouves un homme qui veuille bien te prendre pour épouse et promettre de ne jamais te voir le samedi, tu suivras le cours normal de la vie. Toutefois si ton mari vient à percer ton secret, tu seras condamnée à retourner au tourment jusqu’au jugement dernier ».

 

Mélusine rencontra le fils du roi des Bretons, Raymondin, près de la fontaine de Cé (Lusignan). Il revenait d’une chasse au sanglier au cours de laquelle il avait accidentellement tué son oncle Aimery, comte de Poitiers. Mélusine lui apparut dans toute sa beauté, il en tomba immédiatement amoureux et la demanda en mariage.

 

Avec ses pouvoirs, Mélusine réussit à le faire innocenter et accepta de l’épouser mais lui fit promettre de ne pas douter de son origine et de ne jamais chercher à la voir le samedi. En échange, elle offrit à Raymondin : la fortune ainsi qu’une nombreuse et longue descendance.

 

Mélusine fut un miracle de bonté, éleva ses dix enfants avec sagesse et leur forma une âme grande et généreuse. Mais presque tous portaient sur son corps un signe visible de l’infamie maternelle.

– Urian, futur roi de Chypre, avait un visage court et tout en largeur, un œil rouge et de grandes oreilles;

– Eudes avait une oreille plus grande que l’autre »;

– Guion avait un oeil plus haut que l’autre ;

– Antoine portait « sur la joue une patte de lion velue avec des griffes tranchantes » ;

– Renaud n’avait qu’un œil remarquablement perçant ;

– Geoffroy avait une canine de 3 cm qui sortait de la bouche;

– Fromont avait une tache velue sur le nez et devint moine à Maillezais.

– Horrible, incroyablement grand, avait trois yeux, et était si féroce qu’avant 4 ans il avait déjà tué 2 de ses nourrices.

– Thierry était normal et devint seigneur de Partheney ;

– Raymonnet était normal aussi devint comte de Forez.

 

Grâce aux arts magiques de leur mère, ils connurent pourtant une vie heureuse.

Dès la première année de leur mariage, Mélusine entreprit la construction de Vouvant, de Mervent et de la tour de Saint-Maixent : autant de places fortes qui contribuèrent à l’immense puissance de la famille Lusignan. Une seule nuit lui suffisait pour édifier les plus imposantes forteresses (Tiffauge, Talmont, Parthenay), l’église de Saint-Paul-en-Gâtine, les tours de la Garde à La Rochelle et de Niort, et la ville même de Lusignan. Elle étendit leur domaine sur le Poitou, la Guyenne, la Gascogne, la Bretagne. Toutefois, il ne fallait pas la dérangée pendant ses travaux sinon le bâtiment risquait d’être inachevé comme en témoigne l’absence de la dernière pierre de la flèche de l’église de Parthenay ou de celle de Niort.

 

Un samedi, Raymondin transgressa l’interdit et fit avec la pointe de son épée un trou dans la porte de la chambre de sa femme. Dans un cri, Mélusine trahie, s’enfuit par la fenêtre en prenant la forme d’un serpent ailé. Plus jamais, son mari ne la revit et repentant et désespéré, il s’enferma dans un cloître.

 

Toutefois, la légende raconte que Mélusine revient pendant trois jours, à chaque fois que l’une des forteresses qu’elle avait construites, change de maître, et qu’elle apparait sous sa forme de serpent, toutes les fois que l’un de ses descendants mâles fut sur le point de mourir.

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La légende d'Hera (Junon)

Fille des titans Cronos et de Rhéa, Héra (Junon) est la reine du ciel et de l'Olympe. Elle avait été avalée dès sa naissance par son père mais son frère Zeus avait su la rendre à la vie. Epouse et sœur aînée (selon Homère) de Zeus, elle partage avec lui la souveraineté sur le ciel et la terre. Elle fait partie des douze dieux de l’olympe.

 

Héra est la protectrice de la femme et la déesse du mariage légitime, la protectrice de la fécondité du couple et des femmes à tous les âges et dans toutes les conditions de son existence et en particulier des femmes en couches avec l'aide de sa fille Ilithye. Elle a le pouvoir de conférer le don de prophétiser à un homme aussi bien qu'à un animal de son choix.

Après avoir exilé Cronos dans le Tartare, Zeus eut des nombreuses aventures amoureuses avec des déesses et des nymphes, mais il décida que seule Héra convenait pour devenir son épouse. Il la rechercha à Cnossos en Crète, et en Argolide, où il la courtisa sans succès. Un jour Zeus aperçut Héra qui se promenait dans les bois du mont Thornax (appelé aussi la montagne au coucou) dans le sud de l'Argolide, il fit tomber une ondée et se métamorphosa en coucou. Quand Héra vit le pauvre oiseau mouillé et transis de froid elle le mit sous sa tunique pour le réchauffer sur son sein. Alors Zeus reprit aussitôt sa véritable apparence. Elle en éprouva une telle surprise qu'elle accepta de se marier avec lui.

 

Tous les dieux apportèrent des cadeaux pour le mariage. Toutefois la nymphe Chélonée refusa d'assister au mariage. Pour la punir de son impertinence, les dieux la transformèrent en tortue condamnée au silence. Mais une autre version raconte que Chélonée mit tellement de temps à se préparer que Zeus, excédé, écrasa la maisonnette sur elle et la condamna à porter désormais sa maison sur son dos.

 

La Terre-Mère offrit à Héra un arbre couvert de pommes d'or, qui par la suite fut gardé par les Hespérides dans le verger d'Héra sur le mont Atlas. On dit aussi que c'est en ce lieu que se déroulèrent les noces. Mais de nombreux autres endroits comme le mont Ida en Phrygie ou l'île d'Eubée se disputent le privilège d'avoir accueilli le premier vrai mariage du monde. Ils passèrent à Samos leur nuit de noces qui dura trois cents ans.

 

De leurs amours naquirent les divinités Ilithye, Hébé et Arès. C'est en allaitant ce dernier, qu'un jet de son lait traça sur la voûte céleste la voie lactée. Malgré ces enfants, les disputes au sein du couple étaient nombreuses comme le relatent les poètes (Homère, Iliade, I, v. 540-563).

 

Selon Héra, Héphaïstos avait été conçu sans l'intervention de son époux, prodige que Zeus ne voulut pas croire jusqu'à ce qu'ayant emprisonnée son épouse sur une chaise mécanique dont les bras se repliaient et enserraient la personne qui était assise, elle fut contrainte de jurer par le Styx, serment inviolable, que c'était la stricte vérité.

 

Un jour, Héra abandonna Zeus, lassée par l'infidélité constante de son mari volage et retourna dans l'île d'Eubée. Alors sur le conseil du roi de Platée, Alalcoménée, ou Cithaeron, Zeus façonna une élégante statue en bois, il la recouvrit d'un voile et il la plaça à côté de lui sur son char. Puis il fit courir le bruit qu'il allait épouser Plataea, la fille du roi. Dès qu'Héra l'apprit, elle fut si furieuse qu'elle accourut immédiatement et renversa la statue. Mais en voyant la supercherie elle se réconcilia avec son mari dans un grand éclat de rire.

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Le mythe d'Artémis

Fille de Léto et de Zeus, Artémis naquit avant son jumeau Apollon. La Légende raconte qu’elle aurait même aidé sa mère à accoucher de son frère. Elle forme avec lui un couple complémentaire. Elle aime l’argent, lui l’or. Il eut une multitude d’aventures amoureuses, tandis qu’elle jura de rester vierge toute sa vie. Elle est souvent représentée comme une chasseresse coiffée d’un casque et armée d’un arc et de flèches d’argent. La biche est son symbole car elle gouverne la nature sauvage et vierge d’intrusion humaine. Elle est à la fois généreuse pour aider les femmes à accoucher mais aussi très cruelle pour celui qui lui manque de respect. D’ailleurs après avoir tué un cerf, le Roi Agamemnon se vanta d’être un meilleur chasseur qu’Artémis. Vexée, elle ordonna aux vents d’arrêter de souffler ce qui ralenti tous les bateaux qui se dirigeaient sur Troie. Le Roi consulta un devin qui lui expliqua qu’Artémis voulait le punir de sa vantardise et pour la calmer, il devait lui sacrifier sa fille Iphigénie. Le Roi finit par accepter le sacrifice malgré les supplications de son épouse Clytemnestre. Mais Artémis, horrifiée par le sacrifice qu’il allait commettre, substitua une biche à la jeune fille. Pour la remercier de son geste, Iphigénie alla en Tauride propager son culte.

Le cerf est le symbole de la fécondité

Artémis est le symbole du passage de l’innocence à l’âge adulte et de la vieillesse à la mort.

Les 3 couleurs lui étant attribuées sont :

Le blanc pour la pureté

Le rouge pour la passion

Le noir pour la mort

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