CAROLE
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Posted on 18 April, 2016 at 6:00 |
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Khnoum, dieu à tête de bélier, régnait sur la région de la première cataracte d'où surgissaient les eaux de l'inondation. Véritable père des Hommes, il façonnait les premiers êtres vivants sur son tour de potier. Khnoum, gardien des sources du Nil, était adoré dans la haute vallée du Nil, et était associé à l’eau nourricière dont il commandait la crue.
Ce potier sacré utilisait le limon fertile du Nil pour modeler les corps des hommes et leur insufflait ensuite le ka, l’âme. Son tour de potier était doté d’un mouvement de rotation évoquant à la fois les grands cycles de l’année (crues du Nil, passage des saisons… et de l’existence humaine : naissance, vie mort, renaissance… Le mouvement originel de ce tour créait la vie.
Le nom de Khnoum vient de khnem, signifiant "construire", le Créateur, celui qui bâtit l’univers matériel et assure sa permanence et sa reproduction. Ce dieu bénéfique à tête de bélier fut l’un des meilleurs amis des hommes dans la mythologie égyptienne. Le symbole du bélier le définissait comme source de vie, communiquant son inépuisable énergie aux êtres et aux choses, animant l’humanité et l’ensemble du vivant en insufflant aux femmes l’énergie créatrice. Chaque naissance ou récolte témoignait de sa prodigieuse virilité.
Khoum participa à la naissance du futur pharaon, engendré par un dieu qui a pris la place du roi. C’est l’Egypte, elle-même qu’il aida ainsi symboliquement à se perpétuer et à se régénérer rituellement. Source de toute vie, Khnoum était à la fois associé au Soleil qui faisait lever les récoltes et à l’eau du Nil qui les fertilisait.
Ses nombreux noms attesteront le caractère multiple de ses attributions : "démiurge", "gouverneur des deux terres", "porteur de lumière", "gouverneur de la maison de vie", "seigneur des terres de la vie", "maison de la vie", c’est-à-dire aussi bien le corps féminin que la caverne secrète, tout en haut de la vallée du Nil, d’où jaillit périodiquement l’inondation bienfaisante.
Son lieu d’élection, d’après la légende, est la caverne de Hâpy, à Eléphantine d’où surgit la crue, quand Khnoum accepte de la laisser partir. Les représentations du dieu portant une croix ankh à la main et une jarre sur la tête prouvent que c’est de lui que dépend l’inondation dont il est le maître et le grand dispensateur. Khnoum joue ainsi un rôle majeur dans l’imaginaire de l’Egypte antique, tout entier centré sur le cycle régénérateur de la crue. Lui rendre un culte est fondamental : la crue arrive certes tous les ans, mais peut être plus ou moins bénéfique, plus ou moins tardive. Son retard, dans une économie sans cesse menacée de pénurie, est synonyme d’épuisement des réserves et de début de famine. Les prêtres de Khnoum, chargés du bonheur de l’Egypte entière, ont pour devoir de satisfaire un dieu dont la colère ou le mécontentement peut provoquer la famine, la ruine, voire la mort de tout un peuple. C’est pour cela que le culte du dieu de vie a perduré jusqu’aux premiers temps du christianisme. On trouve son nom dans les écrits de certaines sectes semi-chrétiennes des premiers temps de l’Eglise, certains prétendent même que la figure grecque du diable lui aurait emprunté quelques traits symboliques, notamment ses cornes torsadées.
Astrologiquement, à chaque apparition dans le ciel de la constellation du Bélier, la crue du Nil obligeait les bergers à confiner le bétail dans des enclos en attendant la décrue.
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Categories: Mythologie, Bélier